Me voilà, seul, le dos courbé, cherchant désespérément un endroit pour me réfugier. J'ai les pieds en compote, et cette pluie incessante vient me fouetter le visage à chaque pas que je fais. Je me souviens de cette époque, bonne ou mauvaise, cette époque encore ou j’étais connu comme un assassin, un mercenaire, ou plus communément appelé un "PK". Et me voilà maintenant, affaiblie après 3H de marche, avec mon épée qui semble pesé plusieurs tonnes et qui me ralentit. Mais je ne peut la laisser, elle avec qui j'ai tué tant d’hommes, celle qui m’as protégée pendant toute ces batailles, celle qui m’as aidée pendant les moments durs, je ne peut pas la laissée là, ça me rendrait la tache encore plus dur. Apres dix minutes de marche intensives, j’aperçois une vieille ferme au loin. Serait-ce une vision ? Un trouble de mon esprit ? Je n’ose y penser. Et puis j’arrive devant cette vieille bâtisse. Elle a l’air inhabitée, cependant je dégaine mon épée, toujours au aguets, cherchant le moindre bruit. J’entre, je m’assoie, je sors une gourde d’eau à moitié vide, et je regarde la pluie au dehors, et je m’endors aussitôt. Le lendemain, la pluie a laissée place au soleil brûlant de ce maudit désert. Voilà bientôt 4 jours que je n’ai pas mangé à mon aise n’y but convenablement. Je reprends mon destin à deux mains, et sors une vieille carte qu’un cartographe nommé Hannibal avait fait mais qui n’était pas complète. Je me mis en direction d’un village appelé Oxoroc. Sur le chemin, je vis deux ou trois aventuriers courageux qui m’aidèrent sur la direction à prendre pour rejoindre ce village. Je l’atteignis enfin, soulagé, content d’être sortit de ce four version gigantesque. Je vais à l’auberge, et je me mets en tête que le lendemain je rejoindrais enfin le port de Trigorn…(à suivre)